Vrai / Faux : tout savoir sur l'assurance vie

1-       C'EST UN PLACEMENT RISQUÉ

Vrai et faux. Tout dépend de la façon dont est réparti votre capital au sein de votre contrat. Vous avez le choix entre deux types de supports. L'un, dit « fonds en euros », votre capital est garanti, un peu comme sur le livret A. Chaque année, les intérêts sont définitivement acquis, même s’ils sont faibles quand les taux d’intérêts sont bas. L’autre support, dit en « unités de compte » (UC) permet d'investir sur à peu près tous les supports (actions, obligations, immobilier, etc), dont le rendement est variable. Avec les UC, vous pouvez donc gagner plus que sur le fonds en euros mais, en cas de baisse, il faudra patienter avant de retirer pour ne pas subir une perte.

 

2-       L'ARGENT PLACÉ EST BLOQUÉ PENDANT AU MOINS HUIT ANS

Faux. Vous pouvez retirer les sommes de votre assurance-vie quand vous le souhaitez. Il suffit d'en faire la demande par écrit à la compagnie d'assurances. Le délai maximum est de deux mois, mais il est souvent bien plus court. Et si vous décidez de ne récupérer qu'une partie de votre capital, votre contrat n'est pas clôturé et continue à fonctionner normalement. Bien entendu, les gains sont imposés en cas de retrait, un peu plus fortement si votre contrat a moins de 8 ans. L’idéal est donc d’investir à long terme

 

3-       JE PEUX SOUSCRIRE UN CONTRAT AU NOM DE MON ENFANT

Vrai. Que votre enfant ait 5, 10 ou 15 ans, rien n'interdit d'ouvrir une assurance-vie. Il ne pourra en disposer qu’à sa majorité, en attendant ses parents (ou celui qui a l’autorité parentale) gèrent le contrat ”en bon père de famille”. C’est une excellente alternative à la traditionnelle ouverture du livret A au nom d’un enfant, qui rapporte peu au regard de la durée effective du placement. Une fois le contrat souscrit, chacun peut faire des versements pour l’alimenter. Par ex. les grands-parents, les oncles ou les tantes…

 

4-       A MON DÉCÈS, LE CAPITAL NE PEUT REVENIR QU'À MES ENFANTS

Faux. Grâce à la clause « bénéficiaire » de votre contrat, vous choisissez la ou les personnes à qui ce capital sera versé après votre mort. Vous pouvez ainsi désigner un membre de votre famille, un proche ou une association caritative… Pour être sûr que ce capital soit remis au(x) bon(s) bénéficiaire(s), il faut être particulièrement vigilant à la manière dont cette clause est rédigée. Exemple, n'hésitez pas à donner des précisions comme la date, le lieu de naissance, le second prénom et l'adresse de ceux à qui vous destinez votre épargne. À noter : vous pouvez modifier à tout moment et aussi souvent que vous le souhaitez cette clause, gratuitement. Certaines clauses permettent de limiter considérablement les droits de succession.

 

 5-       TOUT L'ARGENT EST PERDU EN CAS DE FAILLITE DE MON ASSUREUR

Faux. Ce scénario est peu probable en France, mais même si l'établissement qui gère votre contrat venait à disparaître, vous récupéreriez tout ou partie de votre épargne. Peu importe auprès de qui le contrat a été souscrit (banque, courtier en ligne, assureur, CGP), vous seriez indemnisé à hauteur de 70 000 euros maximum par le Fonds de garantie des assurances de personnes. Attention ce montant s'entend par assuré et par établissement, si vous détenez plusieurs contrats auprès d'un même assureur, vous n'obtiendrez pas plus que ce plafond. Les contrats d’assurance-vie luxembourgeois ont l’avantage de ne pas avoir ce plafond d’indemnisation, et un Français peut y souscrire.

 

6-        COMBIEN ÇA COÛTE ?                                               

Frais de gestion, de versement ou d'arbitrage… les contrats d'assurance-vie peuvent être gourmands en coûts annexes qui viennent grignoter la performance de votre placement. C’est souvent le cas des contrats les plus anciens, qui par ailleurs n’offrent pas la même souplesse de gestion ni un univers d’investissement aussi large que les plus récents. Rappelons que les frais sont la contrepartie d’une gestion active. Pour savoir combien vous coûtera votre assurance-vie, reportez-vous aux conditions générales de votre contrat. Depuis janvier 2018, un encadré y mentionne obligatoirement l'ensemble des frais qui vous seront facturés.

 

 Une question, un projet?

Si vous souhaitez prendre un rendez-vous, faire un bilan patrimonial? Vous pouvez accéder à notre agenda en cliquant ici !

 Bien cordialement,

Arnaud BOUSQUET

Fondateur Associé, Cabinet SENZO.

Document d'entrée en relationCGV & Politique de ConfidentialitéTous droits réservés à SENZO CONSEIL
Site réalisé par UI Collective